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Volumes et prix de l’immobilier à fin septembre 2022

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Un marché sous contrainte

Le contexte  général  a fini  par  contraindre les projets et peser sur la demande immobilière.  Les  notaires  du  Grand  Paris  observent  que le  marché  est  moins fluide avec des acquéreurs plus sélectifs, moins pressés de finaliser leur projet, ou se heurtant aux exigences bancaires et aux refus du financement de leur projet. L’offre et la demande se rencontrent donc moins facilement.

Au 3e trimestre 2022, les volumes de ventes de logements anciens ont baissé de  10%  par  rapport  à  l’an  dernier,  qui  reste,  il  faut  le  rappeler,  le  plus  haut  niveau  jamais  atteint  pour  un  3e trimestre.

Malgré  ce  tassement,  l’activité  s’est maintenue à un niveau historiquement élevé. Exception faite de la Capitale, ce tassement s’est produit dans tous les départements de l’Ile-de-France.

Le  recul,  de  8%  pour  les  appartements, s’avère  plus  sévère  pour  les  maisons dont  les  ventes  se  replient  de  15%,  lorsque  l’on  compare  les  3e trimestres  2021  et  2022. L’attractivité de ce marché, renforcée par la crise du COVID, semble désormais derrière  nous.  Par  ailleurs,  les  notaires  indiquent  que  la  crise  énergétique  et  les  difficultés de financement affectent plus sévèrement les acquéreurs de maisons et les primo-accédants.

A l’inverse, le retour en grâce de la Capitale est une nouvelle fois confirmé avec  un  volume  de  ventes  élevé,  peut-être  grâce  à  la  tendance  légèrement baissière  des  prix  qui  ouvre  la  possibilité  de  négocier.  Paris  est  le  seul  secteur  géographique à enregistrer une nouvelle poussée de ses ventes (+2%) du 3e trimestre 2021 au 3e trimestre 2022.

En  glissement  annuel,  près  de  41  000  appartements  ont  été  vendus  dans  la  Capitale, soit un niveau très nettement au-dessus (+23%) des 33 200 logements vendus en moyenne ces 10 dernières années.

Des évolutions annuelles de prix plus modérées et des baisses du 2e au 3e trimestre 2022

Dans ce contexte moins dynamique, où les tensions se relâchent progressivement, les prix des appartements en Ile-de-France n’ont pratiquement pas évolué en un an (+0,2%) du 3e trimestre 2021 au 3e trimestre 2022.

Pour les maisons cependant, et malgré le fléchissement de l’activité, les hausses de prix restent les plus fortes du marché.

Des évolutions de prix toujours contenues d’ici janvier 2023

D’après les avant-contrats, d’octobre 2022 à janvier 2023, les prix sont légèrement orientés à la baisse dans de nombreux départements, avec des fluctuations ponctuelles. 

Quelle résistance du marché à la nouvelle donne ? 

Sur les douze derniers mois, d’octobre 2021 à septembre 2022, 188 500 logements anciens ont été vendus, soit à peine 3% de moins qu’un an auparavant et un niveau encore proche des records historiques. Cependant, les signaux de ralentissement progressif du marché se sont multipliés depuis la rentrée, dans un contexte désormais moins porteur et qui facilite moins qu’avant la concrétisation des projets.

Cette nouvelle donne ouvre des perspectives plus incertaines, même si l’immobilier conserve son rôle de valeur-refuge et de sécurisation des patrimoines dans un contexte inflationniste, alors même que les besoins liés à la démographie et aux évolutions sociétales sont toujours là.

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