L’assurance-vie permet de constituer un capital qui sera transmis au décès du souscripteur à un ou plusieurs bénéficiaires librement désignés dans ou hors du cadre de la famille. Il importe de prendre des précautions dans la désignation du ou des bénéficiaires ainsi que dans la rédaction de la clause qui transmettra cette épargne. Tout d’abord, il est impératif de désigner un bénéficiaire car pour parodier « pas de bras, pas de chocolat », sans cette désignation l’assurance-vie réintégrera le cadre du droit commun des successions. Ensuite, il faut bien comprendre que le bénéficiaire, dès lors qu’il a accepté le contrat, dispose d’un droit sur cette épargne, ce qui limite la liberté du souscripteur de piocher dans l’épargne constituée.